Les Boliviens

D’un abord réservé, voire distant, ils deviennent sociables dès qu’on les approche mais difficiles à photographier. Cela se comprend car leur vie est rude, surtout dans l’altiplano. Leur maison en terre prouvent leurs maigres revenus.

Ce sont des éleveurs agriculteurs, lamas, chèvres, moutons, vaches, ânes,peuplent les campagnes. Les cultures, céréales pour la plupart sont étagées parfois sur les versants en petites parcelles de quelques mètres carrés offrant un kaleïdoscope de couleurs, un régal pour les yeux.

Nous sommes entre 3500 et 4000 mètres, ici pas de tracteur où très rares et vétustes, tout se fait à la pioche, au pic et la faucille.
Des familles entières courbent l’échine pour récolter leur maigre tribut. En ce moment, fin de l’été,c’est le plein travail. récolte des pommes de terre, du blé et de la quinoa.

La quinoa, cette plante très riche et nutritionnelle les nourrissait aisément, et leur apportait tous leurs besoins en protéines, mais elle est victime de sa richesse et convoitée par les pays dits de grand développement à tel point qu’ils n’en consomment plus pour favoriser l’exportation et s’offrir un peu plus de confort…..Un drame pour ces populations qui, de ce fait ont de fortes carences sanitaires. Une OMS se penche sur ce grave phénomène, les gouvernements sont alertés, mais le business!!!!

Et puis, il y à la coca que nous n’avons pas encore vue sur champ, difficile….mais beaucoup sur les marchés. Tout le monde en consomme, on les voit mâcher et leurs joues sont gonflées. Nous en avons pris en tisane, soit disant bonne pour le mal de l’altitude, c’est bon, meilleur que de la mâcher car très amère….nous n’avons pas encore vu de lamas roses!!!!!
Les marchés!!!! il faudrait que j’en fasse tout un billet…c’est coloré, grouillant de monde, ils descendent de leur montagne pour vendre leur récolte et même leurs animaux.