mercredi 30 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
lundi 28 décembre 2009
San Juan de Quillaquès
Piste assez bonne, paysages somptueux, nous sommes seuls au monde. Puis nous arrivons au village, isolé au milieu de nulle part à 3700 ms. Nous sommes reçus comme le messie, ils accourent de partout, suerte!!suerte!! et quand je vois tous ces enfants m’entourer, je suis très émue. On nous installe dans la cour de l’école et on ne nous lâche plus. A tour de rôle ils ont visité la cellule,émerveillés, dommage qu’il y a la barrière de la langue, mais on arrive à communiquer.
L’école commence par le lever de drapeau et chant patriotique dans la cour puis petit déjeuner que nous partageons comme tous les autre repas. Quelle discipline!! avant chaque repas prière, ensuite commence la classe et le soir avant de partir, descente du drapeau et chant. Ceux qui habitent loin restent au dortoir et font les tâches quotidiennes, soigner les poules, moudre le maïs etc, on est loin des nitendos et autre!! Chambres bien rangées, couvertures pliées, il y aurait tant à dire!!
La distribution des vêtements fut un moment intense, je regrettais tous ceux que j’ai dû laisser en France. Ici ils n’ont presque rien et ils vous donnent tout, pour moi un châle en laine de lama et pour Jacky un bonnet andin.
Ces 6 jours passés avec ces enfants et leur famille dans ce petit village seront un des plus beau souvenir de notre périple. On ne peut s’en échapper ils veulent qu’on reste au repas de départ en vacances. Une très grande fête car en même temps ils célèbrent les 25 ans de la fondation de l’école.
Nous avons bien mangé et dansé, mais le départ est arrivé avec le coeur gros et une petite larme sachant que nous ne les verrons plus.
L’école commence par le lever de drapeau et chant patriotique dans la cour puis petit déjeuner que nous partageons comme tous les autre repas. Quelle discipline!! avant chaque repas prière, ensuite commence la classe et le soir avant de partir, descente du drapeau et chant. Ceux qui habitent loin restent au dortoir et font les tâches quotidiennes, soigner les poules, moudre le maïs etc, on est loin des nitendos et autre!! Chambres bien rangées, couvertures pliées, il y aurait tant à dire!!
La distribution des vêtements fut un moment intense, je regrettais tous ceux que j’ai dû laisser en France. Ici ils n’ont presque rien et ils vous donnent tout, pour moi un châle en laine de lama et pour Jacky un bonnet andin.
Ces 6 jours passés avec ces enfants et leur famille dans ce petit village seront un des plus beau souvenir de notre périple. On ne peut s’en échapper ils veulent qu’on reste au repas de départ en vacances. Une très grande fête car en même temps ils célèbrent les 25 ans de la fondation de l’école.
Nous avons bien mangé et dansé, mais le départ est arrivé avec le coeur gros et une petite larme sachant que nous ne les verrons plus.
dimanche 27 décembre 2009
samedi 26 décembre 2009
Départ de Buenos Aires
Mouvementé!! des voitures dans tous les sens, mais des panneaux rares. Le pilote et le copilote doivent fusionner. Température avoisinant les 32° à 7heures du matin.
Direction la Puna, région du nord ouest pour porter les vêtements. Immense plaine de terres agricoles, céréales, élevage, des vaches par centaine.
Nous demandons pour nous arrêter dans un endroit tranquille, et un homme à pris sa voiture pour nous emmener au camping municipal pas encore en activité. Tous les contacts que nous avons eût avec las Argentins sont des plus chaleureux, ils se démènent pour nous être agréables. En route, nous sommes fréquemment salués, la cellule les surprend et ils aiment le drapeau Français. Dans une station service douche réparatrice et nous repartons sans tarder car on à hâte de se débarrasser de tous ces cartons.
Nouvelle nuit dans un village très calme mais au son des cigales. Ici elles chantent la nuit et leurs décibels sont plus virulents que ceux de nos Provençales!! Encore une fois..merci qui? merci Quiès. Nous avons aussi observé un ballet de lucioles, étonnant… En reprenant la route un déluge de pluie, nous roulons dans 20 à 30 cms d’eau, ici pas d’écoulement dans les rues. Après 1600 kms en 3 jours, nous atteignons San Salvador de Jujuy et au matin départ pour Susques et là commence la féerie. Des paysages à couper le souffle, des couleurs variées, le col Montado passé à 4170 ms et ce n’est que le contrefort des Andes. Traversée du sala Salinas Grandes, le mal des montagnes nous gagne, dur dur. Maux de tête, vertiges, essoufflements. Vingt quatre heures pour s’en remettre, ce sera à Susques, 3500ms,un village andin très typique, paysages de western. Je voudrais que mes yeux soient des caméras pour tout garder et faire partager.
Direction la Puna, région du nord ouest pour porter les vêtements. Immense plaine de terres agricoles, céréales, élevage, des vaches par centaine.
Nous demandons pour nous arrêter dans un endroit tranquille, et un homme à pris sa voiture pour nous emmener au camping municipal pas encore en activité. Tous les contacts que nous avons eût avec las Argentins sont des plus chaleureux, ils se démènent pour nous être agréables. En route, nous sommes fréquemment salués, la cellule les surprend et ils aiment le drapeau Français. Dans une station service douche réparatrice et nous repartons sans tarder car on à hâte de se débarrasser de tous ces cartons.
Nouvelle nuit dans un village très calme mais au son des cigales. Ici elles chantent la nuit et leurs décibels sont plus virulents que ceux de nos Provençales!! Encore une fois..merci qui? merci Quiès. Nous avons aussi observé un ballet de lucioles, étonnant… En reprenant la route un déluge de pluie, nous roulons dans 20 à 30 cms d’eau, ici pas d’écoulement dans les rues. Après 1600 kms en 3 jours, nous atteignons San Salvador de Jujuy et au matin départ pour Susques et là commence la féerie. Des paysages à couper le souffle, des couleurs variées, le col Montado passé à 4170 ms et ce n’est que le contrefort des Andes. Traversée du sala Salinas Grandes, le mal des montagnes nous gagne, dur dur. Maux de tête, vertiges, essoufflements. Vingt quatre heures pour s’en remettre, ce sera à Susques, 3500ms,un village andin très typique, paysages de western. Je voudrais que mes yeux soient des caméras pour tout garder et faire partager.
vendredi 25 décembre 2009
Dans les rues de Buenos Aires
Deux "figures" de l'Argentine: Fangio et le bandonéon
Des laveurs de vitres courageux!!
jeudi 24 décembre 2009
Un petit mot de Jacky
Enfin, le jour J est arrivé!!
Départ de chez moi le jeudi 5 novembre sous la pluie.
Arrivé au Havre le lendemain, je cherche le terminal dans cet immense port du Havre et j'aperçois le Républica del Brasilé, plutôt impressionnant: 208ms de long, 33 de large, 9 ponts avec ascensseurs, 55000 tonnes.c'est un cargo qui transporte des voitures neuves Francaises et Allemandes (3500)et des containers (2500).
Nous sommes 10 passagers avec 6 véhicules, 9 allemands et moi. Le commandant, les cuisiniers, les serveurs sont Italiens. Les officiers et le personnel Phillipins et la langue parlée est l'anglais, je ne vais pas m'user les cordes vocales. C'est pas marrant de ne pouvoir communiquer.
La mer à été assez calme, un seul cachet en un mois c'est pas mal.Les repas se font dans la salle des officiers avec le ....Pacha.
Première escale à Bilbao, puis Casablanca,Dakar, Freetown, Rio de Janeiro, Santos, Zarate et enfin Buenos Aires.
Nous avons reculé nos montres d'une heure à 4 reprises en traversant l'Atlantique. Une anecdote insolite, le cargo est tombé en panne en plein milieu pendant plus d'une heure, Le commandant était irrité et les chefs mécaniciens affolés, mais....je n'ai pas eût á sortir ma caisse à outils!!
Arrivès dans l'immense Rio de la Plata à gauche l'Argentine et â droite l'Uruguay, estuaire grand comme une mer intèrieure d'eau douce et de couleur de boue, alimenté par une multitude de rios venant du nord et de l'ouest de l'Amérique du sud.
Puis nous empruntons le Rio Parana large comme 2 á 3 fois la Garonne pour remonter jusqu'á Zarate décharger les voitures. Je n'ai jamais vu autant de bagnoles miroiter au soleil. Ensuite retour par ce même rio . Dans les méandres voir ces immenses cargos se croiser et naviguer qui dépassent la forêt d'au moins 3 á 4 étages est...irréel.
Enfin arrivés á Buenos Aires, aucun problème de douane, pas même ouvert le vèhicule, tant mieux car avec ces 130 kgs de vêtements pour les enfants d'Atacama je "balisais.
Descente du cargo et premiers tours de roues...Buenos Aires..me voilá!!
Je m'installe dans un coin tranquille et j'attends le moment pour aller à l'aéroport chercher mes deux "nenettes".
Départ de chez moi le jeudi 5 novembre sous la pluie.
Arrivé au Havre le lendemain, je cherche le terminal dans cet immense port du Havre et j'aperçois le Républica del Brasilé, plutôt impressionnant: 208ms de long, 33 de large, 9 ponts avec ascensseurs, 55000 tonnes.c'est un cargo qui transporte des voitures neuves Francaises et Allemandes (3500)et des containers (2500).
Nous sommes 10 passagers avec 6 véhicules, 9 allemands et moi. Le commandant, les cuisiniers, les serveurs sont Italiens. Les officiers et le personnel Phillipins et la langue parlée est l'anglais, je ne vais pas m'user les cordes vocales. C'est pas marrant de ne pouvoir communiquer.
La mer à été assez calme, un seul cachet en un mois c'est pas mal.Les repas se font dans la salle des officiers avec le ....Pacha.
Première escale à Bilbao, puis Casablanca,Dakar, Freetown, Rio de Janeiro, Santos, Zarate et enfin Buenos Aires.
Nous avons reculé nos montres d'une heure à 4 reprises en traversant l'Atlantique. Une anecdote insolite, le cargo est tombé en panne en plein milieu pendant plus d'une heure, Le commandant était irrité et les chefs mécaniciens affolés, mais....je n'ai pas eût á sortir ma caisse à outils!!
Arrivès dans l'immense Rio de la Plata à gauche l'Argentine et â droite l'Uruguay, estuaire grand comme une mer intèrieure d'eau douce et de couleur de boue, alimenté par une multitude de rios venant du nord et de l'ouest de l'Amérique du sud.
Puis nous empruntons le Rio Parana large comme 2 á 3 fois la Garonne pour remonter jusqu'á Zarate décharger les voitures. Je n'ai jamais vu autant de bagnoles miroiter au soleil. Ensuite retour par ce même rio . Dans les méandres voir ces immenses cargos se croiser et naviguer qui dépassent la forêt d'au moins 3 á 4 étages est...irréel.
Enfin arrivés á Buenos Aires, aucun problème de douane, pas même ouvert le vèhicule, tant mieux car avec ces 130 kgs de vêtements pour les enfants d'Atacama je "balisais.
Descente du cargo et premiers tours de roues...Buenos Aires..me voilá!!
Je m'installe dans un coin tranquille et j'attends le moment pour aller à l'aéroport chercher mes deux "nenettes".
dimanche 13 décembre 2009
Arrivée a Buenos Aires
Vol calme mais long.. Panique sur le tapis roulant au bout de quelques minutes je ne vois toujours pas la cage, enfin elle arrive!! dès qu'elle entend ma voix Melba s'agite bien qu'elle soit encore un peu dans le "coltar",il faut attendre de faire toutes les formalités et je peux ouvrir cette satanée cage.
J'ai retrouvé mon "baroudeur", très ému apparamment,pour preuve il a raté la photo...il a déja la tête d'un Argentin, tout bronzé, les séances sur les transats lui ont donné ce teint hâlé. Il est accompagné de Rodolphe le contact que j'avais au cas où?? il nous a bien aidés.
Que dire de ma première impression? après un long voyage ça change l'ambiance..décalage horaire, mégapole très agitée,bruyante, des voitures dans tous les sens klaxons bloqués,Jacky très en verve pour me raconter son voyage, j'ai la tête qui va exploser!!
Et puis j'ai retouvé la cellule et mes repères, dans un endroit sécurisé, près de le préfecture maritime, sécurisé mais remuamt, activité 24h/24,merci les boules Quiès!! Dès que le contrat d'assurance est établi nous prendrons la route.
Pour le moment, nous nous déplaçons en taxi, ils pullulent c'est très pratique et pas cher. On les arrete a tous moments. tout autour de nous, il y a des "cabanes" a grillades, la fumée, la musique, les odeurs sans interruption. Ici, on mange a tous moments,ce soir nous avons mangé pour 7 euro a 2, une bonne grillade avec variété de légumes cuisinés, un délice!!+ boissons. Si ça continue je ne vais pas beaucoup cuisiner..
Et puis il y a le chant des oiseaux, très variés, je ne les ai pas encore tous repérés mais j'ai vu des perruches vertes.
Premier réveil, samedi 12, 5h du mat!!je n'ai pas encore appréhendé le décalage horaire (-4h). Melba est un peu plus alerte,elle commence a jouer avec ses nounours cést bon signe...Et puis l'invraissemblable se produit pendant que je fais ma toilette,..Jacky fait la lessive..SI,SI..au robinet du coin. Je ne le reconnais pas.."pourvou ké ça dourré!!"
Nous avons aussi été invités par Rodolphe a un "assado", genre de barbecue avec de la viande délicieuse et toutes sortes de légumes,on y a rencontré des Français , surtout des jeunes genre globe-trotters qui voyagent sac a dos,c'est très intèressant de dialoguer avec eux.
Nous pensons partir demain (lundi 14) se débarrasser des vêtements,donc, nous allons faire le route rapidement,et après le périple va vraiment commencé.
J'ai retrouvé mon "baroudeur", très ému apparamment,pour preuve il a raté la photo...il a déja la tête d'un Argentin, tout bronzé, les séances sur les transats lui ont donné ce teint hâlé. Il est accompagné de Rodolphe le contact que j'avais au cas où?? il nous a bien aidés.
Que dire de ma première impression? après un long voyage ça change l'ambiance..décalage horaire, mégapole très agitée,bruyante, des voitures dans tous les sens klaxons bloqués,Jacky très en verve pour me raconter son voyage, j'ai la tête qui va exploser!!
Et puis j'ai retouvé la cellule et mes repères, dans un endroit sécurisé, près de le préfecture maritime, sécurisé mais remuamt, activité 24h/24,merci les boules Quiès!! Dès que le contrat d'assurance est établi nous prendrons la route.
Pour le moment, nous nous déplaçons en taxi, ils pullulent c'est très pratique et pas cher. On les arrete a tous moments. tout autour de nous, il y a des "cabanes" a grillades, la fumée, la musique, les odeurs sans interruption. Ici, on mange a tous moments,ce soir nous avons mangé pour 7 euro a 2, une bonne grillade avec variété de légumes cuisinés, un délice!!+ boissons. Si ça continue je ne vais pas beaucoup cuisiner..
Et puis il y a le chant des oiseaux, très variés, je ne les ai pas encore tous repérés mais j'ai vu des perruches vertes.
Premier réveil, samedi 12, 5h du mat!!je n'ai pas encore appréhendé le décalage horaire (-4h). Melba est un peu plus alerte,elle commence a jouer avec ses nounours cést bon signe...Et puis l'invraissemblable se produit pendant que je fais ma toilette,..Jacky fait la lessive..SI,SI..au robinet du coin. Je ne le reconnais pas.."pourvou ké ça dourré!!"
Nous avons aussi été invités par Rodolphe a un "assado", genre de barbecue avec de la viande délicieuse et toutes sortes de légumes,on y a rencontré des Français , surtout des jeunes genre globe-trotters qui voyagent sac a dos,c'est très intèressant de dialoguer avec eux.
Nous pensons partir demain (lundi 14) se débarrasser des vêtements,donc, nous allons faire le route rapidement,et après le périple va vraiment commencé.
Le repos du Guerrier!!!!
je suis a Madrid
Jeudi 10 decembre le voyage s´sest bien passé avec le campingcar,mais dès que mes amis m'ont laissée a l'aeroport, je me suis sentie perdue avec Melba. Neufs heures a attendre avec angoisse Melba s'enerve elle sent qu'il se passe quelque chose d'anormal,pourtant elle fait la curiosite des passagers mais elle n'apprecie pas les caresses, elle montre les dents. Peut-être elle ne comprend pas l'espagnol.....pour moi aussi c'est dur.
Je viens de la mettre dans sa cage et ça ne lui plaît pas du tout¡¡heureusement, je lui ai donné ses cachés elle commence a s'endormir.Et arrive le moment tant redouté où l'on doit se quitter.... petite larme...
Je viens de la mettre dans sa cage et ça ne lui plaît pas du tout¡¡heureusement, je lui ai donné ses cachés elle commence a s'endormir.Et arrive le moment tant redouté où l'on doit se quitter.... petite larme...
vendredi 4 décembre 2009
Et maintenant, rendez-vous en Amérique du sud
Voilà pour les préparatifs de ce projet...je vous donne rendez-vous en Amérique du sud. Il va falloir que je me familiarise avec la connexion , j'espère pouvoir donner suite à ce récit, et vous retrouver tous pour de nouvelles aventures!!!! ce sera sûrement l'année prochaine car avant il va y avoir nos retrouvailles!!!
Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année, et qu'en 2010 je puisse continuer mon bavardage avec vous et vous faire partager nos bons et mauvais (pas trop!!) moments.
Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année, et qu'en 2010 je puisse continuer mon bavardage avec vous et vous faire partager nos bons et mauvais (pas trop!!) moments.
Mes amis viennent me chercher
Quant à moi, je quitte le domicile le 8 décembre pour embarquer à Madrid le 10. Mes gentils amis, Jean-Claude et Annie, m'emmenent avec leur camping-car, quel beau service ils me rendent!!!
ici avec Jacky avant le départ.
Bonne nouvelle du navigateur!!
J'ai eût des nouvelles de Jacky, le 16 novembre, jour de son anniversaire qu'il a passé à bord. Au large des Canaries il a pû se connecter, très bonne ambiance à bord, l'équipage lui a fait la surprise de lui offrir un gâteau, des fleurs et des photos avec ses compagnons de traversée. Il était super content!!! enfin, il réalise son rêve, c'est la consécration, à 68ans..il faut toujours espérer...je crois qu'il va se souvenir longtemps de son voyage!!
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