Piste assez bonne, paysages somptueux, nous sommes seuls au monde. Puis nous arrivons au village, isolé au milieu de nulle part à 3700 ms. Nous sommes reçus comme le messie, ils accourent de partout, suerte!!suerte!! et quand je vois tous ces enfants m’entourer, je suis très émue. On nous installe dans la cour de l’école et on ne nous lâche plus. A tour de rôle ils ont visité la cellule,émerveillés, dommage qu’il y a la barrière de la langue, mais on arrive à communiquer.
L’école commence par le lever de drapeau et chant patriotique dans la cour puis petit déjeuner que nous partageons comme tous les autre repas. Quelle discipline!! avant chaque repas prière, ensuite commence la classe et le soir avant de partir, descente du drapeau et chant. Ceux qui habitent loin restent au dortoir et font les tâches quotidiennes, soigner les poules, moudre le maïs etc, on est loin des nitendos et autre!! Chambres bien rangées, couvertures pliées, il y aurait tant à dire!!
La distribution des vêtements fut un moment intense, je regrettais tous ceux que j’ai dû laisser en France. Ici ils n’ont presque rien et ils vous donnent tout, pour moi un châle en laine de lama et pour Jacky un bonnet andin.
Ces 6 jours passés avec ces enfants et leur famille dans ce petit village seront un des plus beau souvenir de notre périple. On ne peut s’en échapper ils veulent qu’on reste au repas de départ en vacances. Une très grande fête car en même temps ils célèbrent les 25 ans de la fondation de l’école.
Nous avons bien mangé et dansé, mais le départ est arrivé avec le coeur gros et une petite larme sachant que nous ne les verrons plus.
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De donner aux autres comme vous l'avez fait c'est enorme!!! et ils vont l'ont rendu a leur facon, je pense que eux aussi devaient avoir la larme a l'oeil!! Par contre je me demande si je ne vais pas envoyer Leo et Louane pour leur donner quelques lecons de vie, car en ce qui concerne leur chambre, ce n'est pas la meme chose!! et puis de voir aussi la misere dans le monde ca leur permettraient de voir comment ils sont heureux, eux.
RépondreSupprimergros bisous