samedi 30 janvier 2010

Incursion au Chili

Ushuaia c’est en Argentine, mais il faut passer par le Chili!!pas une mince affaire de passer la douane!! papiers,papiers, et quand on ne connait pas la langue ça se complique. Heureu sement avec mon italien je me débrouille.
Panique!! les papiers de Melba faits par mon véto ne leur conviennent pas, ils ne lisent pas le Français!! Jacky s’énerve et est prêt à renoncer à aller plus loin. Un vétérinaire vient s’occuper de mon cas, on parlemente, et tant bien que mal,en lui faisant les doux yeux, j’arrive à obtenir sa signature. Mais le plus rageant, c’est le contrôle phytosanitaire…là aussi pas de produits frais, ils m’ont piqué 5 kgs de fruits et légumes.
Le paysage ne change pas, peut-être un peu plus d’habitations, mais plus on va vers le sud et plus la température baisse.
Un passage obligé pour pénétrer en “tierra del fuego”, le détroit de Magellan, passé sur un bac, de la pointe Delgada à Puerto Espora.
Suivent cent kilomètres de route nationale, au Chili, plutôt un chemin  “décarrossable”, un enfer pour conduire, la cellule souffre et nous avec.
Repassage de douane, plus cool, côté Argentin où nous nous posons.
Passage du détroit de Magellan!! tout un symbole…







paysage du Chili


La fameuse nationale au Chili!!


Avant la frontière, un superbe lac de cratère, le lago azul


mercredi 27 janvier 2010

En route vers Ushuaia

Pour aller à Ushuaia il faut vraiment le vouloir!!!!La pampa se justifie à sa juste appellation: aride, plate, déserte, venteuse.
Nous rencontrons un très grand vent qui soulève une poussière mélangée de sable, rien à coté de ce que nous avons vécu à Valdès!! c’est l’enfer, la cellule est trimballée dans tous les sens, Jacky cramponne le volant surtout quand on croise un gros camion, et moi je cramponne la poignée… on s’attend à tout instant à une cata!! On nous dit qu’ici il y à toujours du vent mais rarement de cette amplitude, et nous y sommes!!! Des centaines de kilomètres sans âme qui vive, quelques guanacos et nandous, seuls havres de paix les stations service…aussi nous sommes heureux de nous poser dans une petite ville au bord de l’océan, Puerto San Julian. Un camping paisible nous abrite du vent et on respire un peu.
Nous découvrons que cette ville a un passé historique puisqu’elle reçut la visite de la flotte de Magellan en 1520, qui recherchait un mouillage pour se réapprovisionner en eau et vivres. Visite qui se termina par une mutinerie et sur 5 embarcations une seule, la Nao Victoria a fini son tour du monde. Sa réplique identique se trouve sur le front de mer, aménagée en musée.

La pampa 




relief rare et avant la tempète



et voilà l’travail!!!

  La Nao Victoria et Magellan.







On a repris notre route, le vent s’est apaisé, le relief change un peu, toujours des guanacos par centaine dans les champs, une petite halte en bord d’océan, et surprise!! nous tombons sur une colonie de pingouins et leur lieu de nidification. On a pût les observer tranquillement, magique!!







 

samedi 23 janvier 2010

Safari photos à Valdès

   Toutes les bonnes choses se méritent!! c’est le cas pour la péninsule Valdès. Au début, je suis découragée et déçue car son abord est très hostile de part sa végétation rase et épineuse, sans arbre, sans verdure, ses nationales tout juste carrossables et surtout cette poussière blanche omniprésente qui entre partout, la cellule en est envahie, dehors, dedans, nous aussi sommes tous blancs à la limite du supportable. En revanche, elle nous offre un superbe spectacle avec sa faune sauvage maritime: lions de mer, pingouins, éléphants de mer, dommage pour les baleines, elles sont parti depuis mi-décembre,mais nous avons assisté à un combat de lions de mer époustouflant!!  Sa faune terrestre, guanacos, nandous,  péludos, oiseaux de toutes espèces, les moutons par centaines, les chevaux. Malgré tout on se sent un peu frustrés car comme toujours dans les lieux touristiques il y à des règlements, et nous ne pouvons trop approcher les animaux, barrières, barrières!!! (environ cinquante mètres). Au moment de la quitter nous prenons un petit chemin qui mène à l’isla de los pajaros, Jacky veut essayer de pêcher, et là..miracle, une superbe crique, au calme où nous décidons de passer une journée baignade et d’y dormir.
Rencontre insolite avec un pêcheur, une figure du coin, Manolo, qui vit là depuis quarante ans. Il nous fait partager son petit déjeuner et nous offre de succulentes langoustines pêchées et cuisinées par ses soins.
Puis il part en mer et nous décidons de l’attendre. Pendant ce temps, un autre pêcheur nous donne un seau de petits poissons excellents, pris au filet, heureusement car Jacky est resté bredouille!!!
Manolo revient la barque chargée de coquilles st.Jacques, il nous en fait gouter crues, un délice!!

Guanacos






nandou


péludo (tatou)


femelles lions de mer et leurs petits, elles viennent de mettre bas, les mouettes mangent le placenta

Un mâle majestueux


Colinie de lions de mer






Les pingouins rigolos


 
Eléphants de mer, pas de bol ils faisaient la sieste!!







paysage de la péninsule, ce ne sont pas des pierres mais des éléphants qui font la sieste....




Manolo le pêcheur



retour de pêche





le tracteur de Manolo pour amener et sortir sa barque de l’eau, pas de prime jeunesse!!!!……mais ça fonctionne..



5 heures du matin sur la plage, Jacky toujours matinal……


Bonjour Patagonie

Pour entrer en Patagonie interdit d’avoir de la viande, des fruits et des légumes frais, question d’hygiène….. Nous étions avertis et les courses se sont résumées en boîtes de conserves.
Premier contrôle 4 où 5 clémentines saisies, à consommer sur place!! heureusement qu’il n’y en avait pas 3 kilos!! ensuite passer le véhicule sur un lavage automatique de bas de caisse.
Deuxième contrôle, inspection complète de la cellule, on nous autorise deux tomates et un morceau de fromage.
Paysage aride, d’une platitude monotone, la pampa n’a rien d’attirant, un vent permanent soulève une poussière blanche, très désagréable, c’est le Dakar!! Nous nous arrêtons dans un village “lunaire”, couvert de cette poussière au bord d’un chemin pour passer la nuit, une dame vient nous proposer la cour de sa ferme avec accès au puits et au WC. toujours  cette générosité.
La nationale qui n’en a que le nom car dépourvue d’asphalte,mais très caillouteuse, nous conduit au bord de l’atlantique, à Bahia San Blas. Pas de plage de sable blanc!! des gros galets, mais très animé car un concours de pêche s’y déroule. Ce sont les vacances d’été pour les Argentins et ils envahissent les côtes.
La nationale et sa poussière.


La plage de Bahia San Blas, le matin, personne, l’après midi envahie


pêche “miraculeuse”



Paysage de Patagonie




Toujours la nationale!!!


Ca mérite le paradis!!



Superbe petite église sur notre chemin………